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Le blog poétique de LUOBER
Retrouvez ici, poèmes, articles et passions culturelles de votre héros,
ainsi que toute la petite histoire de la trilogie et autres anecdotes.
Le 2013-04-19
Oh ! Mon ami, mon frère, que peux-tu bien faire ?
Pour acquérir cette Terre, source de ta misère.
Réveiller les consciences, dissiper l'ignorance
Et enfin voir se lever, une Afrique retrouvée.
Du fond des favelas, entends-tu monter ces voix ?
qui réclament du pain, de quoi survivre enfin !
Prétendre à un avenir ou tout simplement grandir
De Lagos à Luanda, oublier un peu le SIDA.
Oh ! vieille Afrique, tu fais du fric
pour tes politiques sur le dos de tes fils
Oh ! vieille Afrique, tu perds ton âme
Et tu t'enflammes, c'est là ton drame !
Pouvoir accaparant pétrole et diamants
Donner de l'éducation aux fils de vos nations.
L'Occident tire les ficelles et arme les rebelles,
au gré des intérêts, les peuples sont déplacés.
Oh ! vieille Afrique, tu fais du fric
Pour tes dirigeants , sur le dos de tes enfants
Oh ! vieille Afrique, tu perds ton âme
Et tu t'enflammes, c'est là ton drame !
Le 2013-04-14
Ce monde nous pousse. Moi, je n'avance pas.
La mort à mes trousses ne se lasse pas.
Une vie bien courte que l'on veut remplir
Avec tous nos doutes quand même bâtir.
Tant d'incertitudes partout nous assaillent,
Peu de plénitudes pour tant de travail.
Mais quand la nuit tombe, je reviens vers vous
Je renaîs au monde, le reste je m'en fous.
Esprit de famille qui règne sur nous
Je quitte la ville, enfin j'oublie tout.
Dans le grand vacarme qui cache nos peurs,
on galère, on rame, journées de labeur.
Et tous les quidams qui marchent hagard,
sans aucune flamme au fond du regard.
Je suis tout comme eux suivant mon destin
Je joue le même jeu qui ne finit pas bien.
Mais quand la nuit tombe, je reviens vers vous.
Je renaîs au monde, le reste je m'en fous.
Esprit de famille qui règne sur nous,
Je quitte la ville, enfin j'oublie tout.
Près de vous Famille, je replonge en moi
Et là, bien tranquille, j'oublie tous tracas.
Près de vous Famille, le miel coule en moi,
la vie semble si douce mais s'éloigne déjà.
S'arrête la ronde plaisirs d'ici bas,
je quitte ce monde vers un au-delà.
Mais quand la nuit tombe, je reviens vers vous.
Je renaîs au monde. Je suis parmi vous.
Esprit de famille, je flotte sur vous.
Espoir qui scintille, présent près de vous.
Le 2013-04-14
(En mémoire de Lovecraft)
Pour y aller, il faut monter tout là-haut,
là où il n'y a plus aucun chant d'oiseaux.
Au sommet de la colline à la pente roide,
tu trouveras une grille rouillée et froide.
Pousse-là en évitant de la faire grincer,
pour ne pas éveiller les ombres de la forêt.
Marche alors sur le sentier boueux de l'effroi
qui traverse, serpente longuement dans le bois.
A ta droite, une morne chapelle se présentera,
va y prier avec forte conviction si tu as la foi.
A ce stade, tu peux encore revenir sur tes pas,
mais dans quelques mètres, tu ne pourras pas.
Enfin, voilà le cimetière qui s'étend devant toi.
Ils sont bien peu, ceux à avoir été enterrés là,
mais leur esprit vagabonde entre les tombes grises
et sur toi cela aura sans aucun doute une emprise.
Tu sens en toi monter toutes ces énergies négatives.
La nuit est déjà là et il n'y a plus âme qui vive.
Seul, face à toutes tes peurs qui parfois te dominent,
tu espères échapper à cette sensation que tu abomines.
Ils sont là, tout près de toi, tu le sais maintenant,
mais non, tu ne peux plus fuir, ni reculer à présent.
La mousse épaisse entre les tombes semblent prendre vie
et une mort sournoise et effrayante va t'ouvrir son lit.
Le 2013-04-14
En traversant ce monde ivre, que je parcours comme un livre et qui parle des hommes
Quand je tourne chaque page, je ne vois plus aucune image, que des colonnes de chiffres
Je me dis comment survivre, car je n'arrive plus à suivre la folie où nous sommes.
Faut fabriquer des télés, des frigos par milliers qu'il faut livrer, livrer, livrer.
Pour que les nantis s'empiffrent, il nous faut faire du chiffre pour sauver vos marchés.
On nous prend pour des fifres, on nous noie sous les chiffres pour mieux nous faire marcher.
Face aux erreurs de nos banquiers, de leurs actionnaires trop pressés, il faut s'élever
A ceux qui nous font miroiter, une vie sur papier glacé comme des stars de ciné.
Ceux qui nous poussent à consommer, à ressortir la monnaie qu'ils ont dilapidés
qui disent acheter des télés, des frigos par milliers, il vous faut consommer, sommer, sommer.
Pour que les nantis s'empiffrent, il vous faut faire du chiffre pour sauver nos marchés.
Oui, on vous prend pour des fifres, on vous noie sous les chiffres sans pour autant vous respecter.
S'il faut la dernière automobile, Changer tous les mois de mobile pour la modernité,
Alors je veux bien être un "has been", et bien sûr tant pis pour la frime, je veux rester vrai.
Je n'ai pas le goût du luxe et même si cela les offusque, j'en ai rien à cirer.
quand il faudra changer les télés, les frigos par milliers qu'il faudra recycler, cycler, cycler...
Pour que les nantis s'empiffrent, il nous faut faire du chiffre pour sauver leurs marchés...
On nous prend pour des fifres, on nous noie sous les chiffres pour mieux nous embrouiller, brouillés.
Ils suivent le marché des actions, se foutent des délocalisations de tous ces pauvres pions
Ils spéculent sur les céréales, se comportent comme des vandales du côté de Wall street.
Ils boursicotent et ils tradent, pendant que d'autres s'entraident du côté de "Pain street".
Faut changer les banquiers, les financiers par milliers, hommes de cupidité, stupidité, absurdité.
Pour plus que les nantis s'empiffrent faut casser tous les chiffres faut redistribuer, redistribuer.
On nous a assez pris pour des fifres assez noyé sous les chiffres, il est temps d'arrêter, tout arrêter.
Vous pourrez faire tous les Davos, démasquer tous les Madoff, il faut tout repenser, tout réinventer.
Les seuls chiffres qui comptent, ceux du chomage qui montent et de la précarité,de l'insécurité.
On nous prend pour des fifres, mais on vote en homme libre, il faut nous calculer, nous écouter.
On nous prend pour des chiffres mais on vote en homme libre, avec nous il faut compter.
Le 2013-04-13
La vie n'a pas toujours été docile
Sans pour autant être difficile
On se sent parfois fort inutile
Et on tente d'échapper au futile
Philosophe ou bien dépressif
pas vraiment le temps d'être trop pensif
Nos vies vacillent comme une bougie la flamme
Le temps n'est qu'une distorsion de l'âme
Espèce en voie de disparition
On scie la branche de nos illusions
Comme disent souvent les grands-mères
Nous sommes d'une race qui en réchappe guère
Parfois ce sont les plus grandes douleurs
qui éveillent notre conscience et notre coeur
Parfois des longs moments de solitudes
surgissent les plus grandes certitudes
Espèce en voie de disparition
On scie la branche de nos illusions
Comme disent souvent les grands-mères
Nous sommes d'une race qui en réchappe guère
Tant d'actions forcent notre destin
Peu de rêves se réalisent enfin
Nous pillons et polluons la nature
et hypothéquons notre futur
Espèce en voie de disparition
On scie la branche de nos illusions
Comme disent souvent les grands-mères
Nous sommes d'une race qui en réchappe guère
Version musicale de "Espèce en voie de disparition"
Le 2013-04-13
Quelques uns croient que la guerre les sauvera.
Et d'autres que la religion les protégera.
Sous le couvert du nom des prophètes
Se dissimule en fait l'esprit de conquête.
Moi, je n'en veux pas. Moi, je n'y crois pas.
Moi, je crois en toi. Moi, je crois en moi.
Quelques uns masquent leurs intérêts
Sous de grands prétextes injustifiés.
Quelques uns croient que la Terre tournent pour eux.
Et d'autres que leurs doctrines tombent des cieux.
Moi, je n'en veux pas. Moi, je n'y crois pas.
Moi, je crois en toi. Moi, je crois en moi.
Laissons les croisades et les faux combats
Aux Obscurantistes que vous n'êtes pas
A ceux qui ont de la haine au fond des yeux.
Et croient que la terreur rapproche de Dieu.
Mais, il se fout d'eux. Oui, il se fout d'eux.
Il ferme les yeux. Il ferme les cieux.
Alors bien avant d'être intolérant
Au nom de la foi ou je ne sais quoi
Refusons en bloc tous les fascismes
et toutes les formes de proselytisme
Qui, nous rendent sourd. Qui, nous rendent lourd.
Vous, n'en voulez pas. Pas, plus que moi.
Moi, je n'en veux pas. Moi, je n'y crois pas.
Moi, je crois en toi. Moi, je crois en moi.
Le 2013-04-12
Faire décoller des fusées, être caissière au supermarché
Vendre du fard à paupières ou être le nouvel Abbé Pierre
Se battre contre le feu ou bien se consacrer à Dieu
Que de vies éparpillées, de différentes destinées
Oblitérer des enveloppes, être père fondateur de l'Europe
Mener des révolutions, écrire une constitution
Rechercher des vaccins ou bien lutter contre la faim
Que de chemins variés, de hasard ou de volontés
Comment sortir de la masse ? Ne pas faire du surplace
Devenir des héros, vouloir sortir du lot
Comment révéler nos talents , essayer de sortir du rang.
Apporter à nos enfants le meilleur de leurs parents
Comment sortir de la masse ? Se lancer avec audace.
Donner un sens à nos vies avant que tout ne soit fini.
Organiser des vernissages , sauver des baigneurs sur les plages
Etre expert du néolithique ou bien se lancer en politique
Soigner au quotidien ou sur les planches être comédien
Que peut-on faire de plus pour sauver nos âmes perdues ?
Comment sortir de la masse ? Ne pas faire du surplace
Devenir des héros, vouloir sortir du lot
Comment révéler nos talents , essayer de sortir du rang.
Apporter à nos enfants le meilleur de leurs parents
Comment sortir de la masse ? Se lancer avec audace.
Donner un sens à nos vies avant que tout ne soit fini.
Vouloir écrire toute sa rage et la coucher sur quelques pages
Et puis chanter des chansons, passer à la télévision
Se battre à tout prix pour sauver quelques vies
Donner un peu de son temps pour aider de pauvres gens
Comment sortir de la masse ? Ne pas faire du surplace
Devenir des héros, vouloir sortir du lot
Comment révéler nos talents , essayer de sortir du rang.
Apporter à nos enfants le meilleur de leurs parents
Comment sortir de la masse ? Se lancer avec audace.
Donner un sens à nos vies avant que tout ne soit fini.
Le 2013-04-12
Dans cette ville remplie d'inconnus,
j'ai le coeur vide et l'âme à nue.
Mais la nostalgie n'est pas de mise
car il ne faut pas trop lacher prise
Quand je regarde le temps s'écouler
et tous ceux en chemin laissé,
J'éprouve parfois quelques regrets
de ne pas avoir su bien les aimer
Je me dis, mon petit gars, la vie, c'est comme çà
Et avec ou sans toi, tout continuera.
Troit petits tours,un petit trou et puis tout s'en va !
Passe le temps, passe les gens etcetera...
Il y toujours bien plus mal que soi,
ceux qui n'ont pas vraiment le choix.
Ceux qui auraient aimé être là
et qui sont partis déjà.
Il y a aussi bien mieux que soi,
ceux qui ont tout et plus que ça.
Ceux qui croyaient ceux qui savaient.
Ceux qui doutaient ou qui espéraient.
Je me dis, mon petit gars, la vie, c'est comme çà
Et avec ou sans toi, tout continuera.
Troit petits tours,un petit trou et puis tout s'en va !
Passe le temps, passe les gens etcetera...
Il faut faire son bout de chemin
Et pas trop emmerder ses voisins.
Apprendre à vivre et à mourir,
C'est la leçon de vie à retenir !
Il faut savoir être philosophe
Et ne pas en faire une catastrophe.
Profiter de tout et de chaque instant
et laisser la place à ses enfants.
Je me dis, mon petit gars, la vie, c'est comme çà
Et avec ou sans toi, tout continuera.
Troit petits tours,un petit trou et puis tout s'en va !
Passe le temps, passe les gens etcetera...