La vie, c'est comme une chanson qu'on fredonne tout du long !
Cette chanson, c'est mon hymne. On vit tous deux au même rythme !
Alors dès le premier couplet, c'est là que naît un petit bébé.
On trouve un joli prénom, à défaut de se faire un nom.
Tout le monde fête la naissance et puis la vie avance.
On grandit dans l'insouciance dans les écoles de la France.
On ne sait pas ce que l'on fera, ni ce que l'avenir réservera.
La vie, c'est comme une mélodie qu'on apprend puis qu'on oublie.
Cette chanson, c'est mon hymne. Une bouée à laquelle je m'arrime !
Mais, dès le second couplet, c'est là que cela commence à se gâter.
Si tu n'es pas surdiplômé, au chômage tu peux pointer.
Même si tu sors major, c'est pas le meilleur passeport.
Il est des parcours à pistons qui t'ouvre toutes les professions.
Mais si tu n'es pas du bon quartier, tu resteras souvent à quai.
Cette chanson a du rythme, comme la vie où tu trimes !
On est qu'au troisième couplet et là tout peut déraper.
Entre deux crises et un conflit, tu peux aller au tapis.
Si tu n'as pas un moral d'acier, tu auras du mal à te relever
et si ta femme est vénale, sûr qu'elle te laissera "que dalle".
Toute une vie à bosser pour ne jamais rien en retirer.
Cette chanson est un hymne aux accent de "I had a dream !"
Sur un bon fond d'humanisme, elle dénonce tant de crimes.
Ce gâteau à partager, source de conflits d'intérêts.
Au delà de l'égoïsme, principal socle du capitalisme.
N'y a-t-il donc pas à transmettre des valeurs autres que "Paraître" ?
On chie tous sur la planète, mais un jour, elle fera place nette !
Cette chanson, c'est mon hymne, notre vie a le même rythme !
Tellement effréné que l'on passe souvent à côté !
Enfin, on finit dans la poussière sans résoudre aucun mystère.
A coup de journaux à sensations, on en oublie les vraies questions :
Pourquoi le ciel ? Pourquoi la Terre, le Paradis et l'Enfer ?
Aussi con aujourd'hui qu'hier, on remplit les cimetières !