Idée, hâle, ce doux bronzage de l'esprit
Idées, haut, pour nous sortir de la nuit
Idées, allemands, français et gens civilisés
Idée au logis où nous rêvons tous de la paix
Sous le regard bienveillant de l'Uni versatile
Tonnes de croyances limitantes qu'on empile
L'idée que je me faisais de l'amour
Un grand oui à deux pour toujours
Archétype, cliché, une idée dépassée
Parfois, par foi, il ne faut pas insister
L'amour auquel tout homme aspire
Cette flamme qui vaut tous les empires
L'idée que je me faisais du travail
Dans nos vies, le vrai gourvernail
Mais, pour ceux qui ont un métier
Combien réellement de passionnés ?
Le travail, cet outil de nos compétences
Qui devrait être pour tous une chance
L'idée que je me faisais de l'argent
De quoi être heureux vraiment ?
Non, simple expression de pouvoir
De quoi manipuler au bon vouloir
Cet instrument si pervers qui sert de mesure
Permettant au quotidien de payer les factures
L'idée que je me faisais du monde
Une incroyable et inarrêtable ronde
Où chacun tire la couverture à soi
Tournent les âmes en corps étroits
Cette Terre karmique, trop restreinte
Et qui à chaque passage nous éreinte
L'idée que je me faisais de la vie
La vie de tempête, temps pourri
Mais si belle quand tu nous souris
Décibels, beaucoup trop de bruits
Cette lueur donnée qu'il faut défendre
Avant une nouvelles fois, l'âme rendre
L'idée que je me faisais de moi
Une particule inadaptée, émoi
Emprisonnée par certains choix
Mais humaniste malgré tout cela
Il n'y a rien à dire sur celui-là
Il n'y a rien à faire pour son cas
Derrière toutes les idées que je me faisais
Sur les ondes du temps, ridé, je devenais
Alors donner de l'espoir, à portée de mains
Et ainsi à mes semblables, apporter demain