- Accueil
- Le blog poétique de LUOBER
Le blog poétique de LUOBER
Retrouvez ici, poèmes, articles et passions culturelles de votre héros,
ainsi que toute la petite histoire de la trilogie et autres anecdotes.
Le 2020-10-15
Qu'on parle baleines ou bien glaciers
Le 2020-10-11
L'automne s'installe à présent
Alors hâtons-nous lentement
Car c'est l'hiver qui nous attend
Aimons quand il est encore temps
Aimons car cela reste un doux chant
Qui ne reviendra qu'avec le printemps
Mais toutes nos saisons passent
Tout comme nos amis trépassent
Et nous restons seuls à regarder
Les feuilles craquantes tomber
Le 2020-09-05
Quand parfois cet homme âgé est triste
Qu'il n'entrevoit aucune issue, aucune piste
Et que le temps n'arrive pas à effacer en lui
Le souvenir douloureux de ceux qui sont partis
Je l'écoute et je trouve que dans ses sanglots
Transparaît alors quelque chose de beau
Cet amour pour tous ses chers disparus
Ne pleure pas cher père, tu n'es pas perdu
Simplement égaré parmi les ombres du passé
Mais ton coeur, si grand, peut tout éclairer
Le 2020-08-31
Chacun de mes morts a laissé sur mon visage
Une ride, la trace d'irréversibles dommages
Mes cernes soulignent la fatigue du temps
Les traits de maquillage du poids des ans
Le cumul de ces chagrins qui nous courbent
Les marais profonds où notre âme s'embourbe
Je porte au fond de moi ces belles fêlures
Cabossant mon cœur et trouant mon armure
Chacun de ceux qui restent, s'évertue pourtant
Avec force à perpétuer le souvenir des absents
Dans la mémoire fragile des derniers survivants
Chacun de mes morts coule encore dans mon sang
Mais leur départ a sculpté ma statue d’albâtre
Que certains jours, le vent pourrait abattre
Chacun de mes morts, mes songes, doux trésors
Ceux à qui je pense souvent quand je m'endors
Le 2020-08-17
Il nous faut grandir, il nous faut souffrir
Il nous faut aplanir, il nous faut sourire
Il nous faut aussi réapprendre à se détendre
Il est tôt l'été pour les fêtards et les Cassandre
Ne pas trop se méprendre et parfois attendre
Le temps de comprendre de ne pas trop dépendre
De toutes ces personnes qui nous conditionnent
Depuis notre printemps jusqu'à notre automne
Il nous faut alors désapprendre et aussi entendre
Tous ces mots enfouis là-bas dans tout ce fouillis
Qu'est notre drôle de vie où l'on court jour et nuit
Des mots si jolis qu'ils peuvent nous surprendre
Des maux désarmants qu'il nous faut pourfendre
Il nous faut guérir avec des phrases, des caresses
Être ouvert au monde ou du moins ce qu'il en reste
Derrière les tristesses, les affres de la vieillesse
Regarder briller encore l'étoile de la délicatesse
Allez viens, prends ma main, aujourd'hui ou demain
Nous écrirons d'une seule âme sur des parchemins
Car il nous faut montrer aux autres comment avancer
Sur ce chemin de fleurs menant à plus d'humanité
Voilà, maintenant tu sais qu'il faut être dans le vrai
Et qu'en attendant la faux, Amour, il faudrait semer
Le 2020-07-27
On ne devrait n'être que rêve et volupté
On ne devrait naître que les matins d'été
Ne se rapprocher que de nos semblables
Mais souvent la vie nous en rend incapable
On ne devrait vivre qu'avec au fond des yeux
Les images de celles qu'on appelle de nos voeux
En toute une vie, souvent il nous faut comprendre
Que certaines forêts finissent en tas de cendres
On ne devrait peindre qu'avec la couleur bleu
Mais de tous ces grands rêves que l'on fait à deux
Que reste-t-il en nous au crépuscule des Dieux ?
Larmes et sang versés pour enfin voir les cieux
On devrait naître libre et surtout le rester
Et puis dire aux enfants toute la Vérité
Que la vie sur Terre est une étrangeté
Et que seules nos âmes sont faites d'éternité
Le 2020-07-26
A tout ce qui nous fait tenir droit
Les choses, les gens, les choix
Les rêves et même l'amour parfois
Nos enfants qui restent nos seuls rois
A tous ceux avec qui on a moins froid
Ces amis, ces corps aimés quelquefois
Ces parents même s'ils ne sont plus là
Ces êtres qui nous ressemblent là-bas
A tout ce qui nous rend plus fort
Savoir reconnaître quand on a tort
Tenir face au vent qui souffle dehors
Et puis vaincre la peur de la mort
A tout ce qui nous fait rester droit
Notre volonté qui plie mais ne rompt pas
Notre âme qui grandit à chaque fois
Et l'appel de notre coeur qui fera loi
Le 2020-07-19
Lassitude
(chanson)
Toi qui vois le temps qui nous emporte
Et le froid qui frappe à nos portes
Tous les élans qui nous transportent
Mais aussi les doutes qui nous escortent
Le vent qui souffle sur nos coeurs
Et qui réveille toutes nos peurs
Tous les géants que l'on voulait être
Et qui tendent désormais à disparaître
Mais je suis là, lalala, lalala
Et je suis las, lalala, lalala
Avec le temps qui passe et nous use
Le Renard perd le poil mais pas la ruse
Tout est parfois noyé dans une brume
Et paraît aussi lourd qu’une enclume
Je n'ai pas toujours su faire face
Alors oui, je vous laisse ma place
Il est grand temps que je m’efface
La lassitude me suit à la trace
Mais je suis là, lalala, lalala
Et je suis las, lalala, lalala
Amis, demain faisons en sorte
Que tout ne reste pas lettre morte
Et qu’un peu de nos espoirs demeure
Avant que tous nos rêves ne meurent
Mais je suis là, lalala, lalala
Et je suis las, lalala, lalala
…